avr. 26, 2024
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En Belgique, le cancer de la prostate touche principalement les hommes âgés entre 60 et 80 ans.1 La très grande majorité (97,8 %) des personnes atteintes de cette pathologie y survivent2 grâce à une variété de traitements qui permet d’adapter la thérapie à chaque cas particulier. Quels sont les symptômes de ce cancer ? Comment le diagnostiquer et le soigner ? Réponses dans cet article.
Ce sont donc les hommes qui ont largement dépassé la cinquantaine qui ont davantage de propension à contracter cette maladie. Certains antécédents familiaux, comme des troubles génétiques héréditaires, sont considérés comme des facteurs de risque, tout comme l’appartenance au groupe ethnique afro-caribéen.
Quels sont les symptômes susceptibles d’alerter le patient ? Il s’agit principalement de problèmes urinaires, car l’urètre – canal par lequel l’urine est expulsée du corps – passe par la prostate. Des mictions fréquentes, de l’incontinence urinaire ou au contraire des difficultés voire une incapacité à uriner peuvent dès lors indiquer un rétrécissement de l’urètre, dû à une hypertrophie (grossissement) de la prostate. Il en va de même pour les gênes lors de l’éjaculation et les problèmes d’érection, la prostate étant la glande qui sécrète les composants du sperme.
Toutefois, une augmentation du volume de la prostate n’implique pas nécessairement la présence d’un cancer. Ce n’est que lorsque les cellules de celle-ci se développent de façon anormale et forment une tumeur que l’on parle de cancer. Pour savoir exactement ce qu’il en est, le médecin procèdera à un examen clinique – toucher rectal et/ou échographie – qui lui permettra d’évaluer la taille et la consistance de la prostate. Il prescrira souvent aussi une prise de sang pour connaître le taux de PSA (Antigène Prostatique Spécifique) du patient. S’il dépasse les 4 ng/ml, il peut indiquer le développement d’un cancer de la prostate, mais pas toujours : il peut également s’agir d’une prostatite ou d’une tumeur bénigne.
On distingue trois stades3 dans le cancer de la prostate :
Il est important – et rassurant – de noter que dans la plupart des cas, ce cancer est détecté lorsqu’il n’en est encore qu’au stade 1. Le pronostic vital n’est pas engagé et plusieurs options curatives s’offrent au patient et à son médecin, à envisager seules ou associées.
Le choix parmi la panoplie de traitements disponibles s’effectue en fonction des caractéristiques du cancer et, par conséquent, de l’objectif visé :
Pour procurer au patient et à son entourage une information plus complète sur le cancer de la prostate, rendez-vous sur https://eu.bd.com/care4prostate/fr/
Il est essentiel que chacun puisse se faire diagnostiquer à temps en cas de doute. Et si le cancer est avéré, qu’il puisse participer en toute connaissance de cause au choix de son traitement en concertation avec son médecin.